En très peu de temps, Mosty a su se faire une place sur la scène rap ivoirienne. Celle que Pan Africa Music (PAM) qualifie de « nouvelle sensation du rap ivoirien » grâce à son flow, son attitude et sa personnalité attachante, vient de mettre sur le marché son premier EP baptisé « Aya de Didiévi ».
C’est le 4 décembre dernier qu’« Aya de Didiévi » a été mis sur orbite avec succès. Rappelons que la jeune rappeuse s’est fait connaître en Côte d’Ivoire à travers de courtes vidéos humoristiques réalisées dans sa petite chambre située en région parisienne. En associant le rap aux musiques ivoiriennes plus anciennes, la jeune Mosty surprend par sa maturité a commenté PAM.
Mosty est bien devenue l’une des icônes en puissance des «dégammages», ces brefs freestyles très appréciés des jeunes abidjanais et qui trouvent leurs sources dans l’observation de la vie quotidienne au pays.
La rappeuse s’étonne toujours du fait qu’en un rien de temps, de nombreuses personnes sont allées la trouver sur les réseaux et que nombre d’artistes ivoiriens de premier plan ont décidé de prendre attache avec elle.
Selon Mr. Béhi, l’un des piliers du groupe de rap SVBV avec Fireman et Iperkut, Mosty se démarque par l’extrême pertinence de son approche et de ses prestations. Et ce membre du cercle restreint, depuis une décennie, des beatmakers ivoiriens les plus connus, sait ce qu’il dit.
Après avoir remarqué les vidéos de Mosty, Mr. Béhi n’a pas perdu de temps pour se rapprocher d’elle à partir de la Côte d’Ivoire. Il met sur la table un projet de collaboration en studio, lui qui prépare également son installation en région parisienne.
Mr. Béhi est présenté par les connaisseurs comme le beatmaker idéal pour créer l’univers sonore de Mosty. Ils ont amorcé leur travail commun par des séances d’écoute. Une occasion pour Mr. Béhi de découvrir la largeur et la profondeur de la culture musicale cette artiste tout juste âgée de 17 ans qui est entrée dans la danse … grâce à la danse.