Le Dr George Agyekum Donkor, Président de la Banque d’Investissement et de Développement de la Cedeao (BIDC), aux termes de sa rencontre avec le Ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, ce mardi 11 mai 2021 à Abidjan, a confirmé que la Côte d’Ivoire s’est acquittée totalement de sa quote-part.

Le patron de la BIDC a aussi affirmé avoir mis à profit son séjour en Côte d’Ivoire pour manifester de vive voix toute sa gratitude envers le gouvernement ivoirien pour le soutien dont bénéfice sa structure. Pour lui, le pays joue un rôle clé et reste un partenaire stratégique de la Banque depuis sa création et surtout depuis sa transformation à part entière en une Institution de Financement du Développement (IFD). 

« (…) La Côte d’Ivoire a bénéficié des investissements cumulés de la banque autour de 275 milliards de francs CFA et à date, il y a des projets qui sont en cours d’exécution. Je suis venu aussi remercier le Gouvernement ivoirien et particulièrement le ministre de l’Economie et des Finances pour la libération totale la part de la Côte d’Ivoire dans la constitution du capital de la banque », a déclaré le Dr George Agyekum Donkor.

La Banque d’Investissement et de Développement de la Cedeao est présentée comme le bras financier de la Cedeao et des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

La Banque est issue de la transformation, en 1999, de l’ex-Fonds de coopération, de compensation et de développement de la Cedeao en un groupe bancaire dénommé Groupe de la BIDC.
Le Fonds avait lui-même été créé en 1975, en même temps que le Secrétariat Exécutif de la Cedeao (aujourd’hui Commission de la Cedeao) et est devenu opérationnel en 1979.

Ces dix dernières années, la Banque a renforcé ses fonds propres, en portant son capital autorisé de 603 millions à 1 milliard d’UC, soit environ 1,5 milliard de dollars US, détenu à 70% par les régionaux (15 Etats membres de la CEDEAO), les 30% restants, soit environ 450 millions de dollars US sont ouverts à souscription pour les non-régionaux.