Le Ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a échangé le 7 mai 2021 avec une délégation ministérielle libérienne sur la définition des règles de sécurité transfrontalière. « Cette visite vient à point nommé. Elle permet de définir ensemble les règles pour assurer une sécurité à nos frontières communes », a noté le communiqué diffusé par le ministère en charge de la Défense. 

Selon toujours le communiqué, le chef de la délégation libérienne, le ministre des Affaires étrangères, Maxwell Saah Kemayah, a réaffirmé lors de sa visite en terre ivoirienne l’engagement de son pays pour une tolérance zéro de toute opération de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Il a « exhorté les ressortissants libériens au respect des lois ivoiriennes et à la préservation des liens séculaires de bon voisinage ». 

La partie ivoirienne a tenu à préciser que la visite de la délégation ministérielle libérienne est consécutive à l’attaque de la caserne militaire de N’Dotré (commune d’Abobo), le 21 avril dernier. Parmi les 26 personnes interpellées en lien avec cette attaque, il y a des ressortissants libériens.  

A noter que lors de la séance de travail avec les autorités ivoiriennes conduites par le Ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara et le Chef d’Etat-major, Lassina Doumbia, la délégation libérienne a été représentée par Dee-Maxwell Saah Kemayah, Ministre des Affaires étrangères, Musah Dean, Ministre de la Justice et Procureur Général de la République du Libéria, Major Général Daniel Ziankahn, Ministre de La Défense, Jefferson Kamoh, Conseiller auprès du Président, Chargé de la Sécurité Nationale, Edward Sharpe, Directeur Adjoint de l’Agence Nationale de la Sécurité, Atty Samuel, Coordonnateur de la réforme du secteur sécuritaire, Sylvester Pewee, Ministre Assistant Chargé des Affaires Publiques et Charles Johnson, Executive Protection Service.

Rappelons par ailleurs que le Conseil National de Sécurité qui s’est réuni le 29 avril dernier a décidé de l’acquisition en urgence de matériels et équipements en vue du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, et de l’adoption d’un plan de gestion prévisionnelle des effectifs pour une meilleure utilisation des ressources humaines, notamment dans l’armée ivoirienne.