Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, a indiqué que le gouvernement ivoirien travaille à créer un environnement des affaires attrayant dans le domaine du numérique pour les promoteurs et les investissements privés et à stimuler une concurrence saine. Le ministre intervenait au forum de la Tribune Afrique sur le thème : "Le rôle des institutions financières dans l’essor de l’économie numérique africaine", organisé par visioconférence, le jeudi 03 juin 2021.

Concernant l’accompagnement de la Côte d’Ivoire par les institutions financières dans sa transition numérique, le ministre a indiqué que le pays est à la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour élaborer une véritable stratégie qui assurera la transformation.

Au titre des défis liés à l’essor de l’économie numérique, le ministre a relevé que les initiatives de la plupart des pays africains en matière de transformations digitales sont essentiellement basées sur l’internet mobile, donc sur les réseaux mobiles qui sont actuellement affectés par un déficit énergétique.
Mais, il a assuré que les plans de sécurisation des sites critiques en termes d’énergie des entreprises du secteur, combinés avec les mesures, qualifiées de vigoureuses, entreprises par l’Etat pour faire face à la situation actuelle, permettront de minimiser les impacts, en attendant le développement d’autres formes comme le haut débit fixe, ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G.  

A noter par ailleurs que le gouvernement fonde beaucoup d’espoir dans l’essor des investissements liés à l’agriculture numérique. Un fait confirmé lorsqu’une délégation du Programme alimentaire mondial (PAM), conduite par le senior advisor, Chris Toé, a présenté au ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, le jeudi 3 juin dernier, le projet dénommé « ITU-WFP Youth – Driven Digital Food (YDFS) destiné à améliorer la sécurité alimentaire des communautés vulnérables.
 
Un projet appelé à augmenter l’efficacité et la productivité de la chaîne de valeur alimentaire à travers la mise en œuvre d’une agriculture numérique et électronique moderne. Il vise également à capter les détenteurs de capitaux, créer de nombreux emplois au profit de la jeunesse, ainsi qu’à réduire la fracture numérique et territoriale.