L’Ivoirienne Asna poursuit sa percée sur la scène électronique ouest-africaine. L’artiste met en avant sa conception de la liberté par le biais d’un premier single dancefloor doublé d’un clip qui a rapidement trouvé son public. Selon Pan African Music, au-delà de proposer un hit calibré pour les dancefloors, Asna prend du recul et questionne la société en transformation dans laquelle elle évolue, s’affirmant illico comme l’une des révélations à suivre de la scène afro-électronique.
Déjà au line-up sur la compilation Nyamakala Beats vol.2 avec la comptine « Fani », Asna cristallise son rôle de muse chez Blanc Manioc avec « Atalaku », œuvre inaugurale prometteuse accompagnée d’une vidéo qu’elle a elle-même soigneusement écrite puis confiée au réalisateur ivoirien William Niava.
Révélée grâce à ses DJ sets inspirés qu’elle a pu livrer aux Nuits Sonores ou au Nyege Nyege Festival, Asna est aussi une artiste investie dans la culture de son pays. Elle collabore en effet au sein du collectif La Sunday -évènement pluriculturel qui ambiance la capitale depuis 2018- et impulse le travail de jeunes artistes ouest-africains émergents à travers le projet Sunyubok. Cette artiste visuelle compte alors sur l’image pour transmettre ses idées et fait ainsi de ce clip le miroir de la jeunesse, cette nouvelle génération émancipée mais néanmoins attachée à ses racines.
Sur une bande-son débridée qui mêle des influences coupé-décalé, afro-house, gqom et sonorités traditionnelles, l’acteur Kidydancer se déhanche frénétiquement, comme possédé, évoluant dans un parallèle entre la réalité et le monde de la nuit.