HEC Paris a lancé ce 11 octobre à Abidjan Challenge+, un programme qualifié de pionnier dans la formation et l’accompagnement de projets innovants à fort potentiel de croissance. Une initiative menée à travers son Bureau de représentation en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Selon Emma Cochrane, qui s’occupe des projets stratégiques de HEC Innovation & Entrepreneurship Center, les 20 participants de la première promotion vont bénéficier d’un enseignement hybride. La moitié de la formation est assurée par visioconférence par les professeurs d’HEC Paris.  La deuxième moitié est assurée par des experts et entrepreneurs locaux, qui adaptent le contenu du programme aux spécificités du contexte africain. 

Les participants sont dans leur ensemble des entrepreneurs issus des domaines de la tech et de l’ingénierie. A raison de 2 à 3 jours mensuels répartis sur 8 mois, la formation est dispensée dans les locaux de HEC Paris à Abidjan. 

Dispensé en Afrique pour la première fois, le programme Challenge + a été concocté par HEC Paris pour, selon les explications, accompagner les porteurs de projets, scientifiques et ingénieurs, dans l’élaboration de leur business plan tout en renforçant leur stratégie de développement. La formule pédagogique du programme associe formation, diagnostic, conseil et suivi personnalisé. Challenge +, unique du fait de la diversité de son réseau et de la qualité de ses experts, présente depuis sa création des résultats probants.

Le lancement de la formation dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire s’effectue « sous le signe de la solidarité et du soutien au développement des écosystèmes entrepreneuriaux locaux », comme l’illustre l’initiative des alumni du programme, qui s’investissent pour créer un comité stratégique. Ce dernier sera chargé de soutenir la formation, en trouvant des entreprises sponsors prêtes à supporter une partie des frais. 

Pour Alexis John Ahyee, Directeur du Bureau de HEC Paris en Afrique de l’Ouest et Centrale, ce programme constitue une opportunité unique pour les entrepreneurs et porteurs de projets africains. Ces derniers, en plus d’y trouver un levier pour renforcer leur positionnement dans les écosystèmes entrepreneuriaux locaux, en ressortiront aptes à relever les défis du continent en termes de création     d’entreprises innovantes et donc d’emplois.