La plateforme de Bouaflé est aménagée sur un terrain de 4 hectares où deux entrepôts sont déjà opérationnels. Ces derniers occupent des superficies de 1600 m² et 2000 m² et accueille un pont bascule de 18 mètres. L’un des objectif de cet investissement est de décongestionner Abidjan.

Ce port sec, qui a nécessité un investissement de 1,7 milliards FCFA, propose une plateforme d'entreposage en formule location pour le stockage de toutes formes de produits notamment agricole. Il a été inauguré officiellement ce 9 octobre dans la ville de Bouaflé. 

L’infrastructure a été réalisée par la Société de dédouanement maritime et aéroportuaire (SDMA), un commissionnaire agréé en douane basé dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. L'objectif visé à travers ce projet est de faire baisser la pression qui pèse sur  le port autonome d'Abidjan et faciliter l'écoulement des produits de la région du pays notamment de la ville de Bouaflé qui constitue l'un des greniers agricoles de la Côte d’Ivoire. 

« Pour décongestionner le Port autonome d’Abidjan qui devient très saturé et faciliter l’écoulement des produits de l’ouest de la Côte d’Ivoire, la Société de dédouanement maritime et aéroportuaire (SDMA) a ouvert un port sec sur une superficie de 4 ha dans la commune de Bouaflé. Qui pourra également éviter les surcoûts portuaires. Cette infrastructure logistique, qui a coûté 2,9 millions de dollars, a mobilisé 300 emplois directs, indirects et saisonniers », a-t-on indiqué dans un communiqué.

Ce premier hub logistique dans la région de la Marahoué devrait être reproduit, selon  le directeur général de la SDMA, Emile Gnagra,  à Yamoussoukro, Abengourou, à Abidjan et à San Pedro.