Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, lors de ses récentes prises de parole, et notamment lors de sa rencontre avec le presse de ce lundi, a tenu à rassurer les populations de la poursuite des efforts du gouvernement en matière des services sociaux de base, afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Selon le Chef du gouvernement, au niveau du progrès social et du développement du capital humain, d’importants projets ont été réalisés, mais les efforts seront poursuivis dans les secteurs de l’emploi, de la santé, du logement, de l’accès à l’eau potable, de l’électricité et de la mobilité.
Cela se traduira par la mise en œuvre d’un second Programme Social du Gouvernement (PSGouv2). Ce programme prendra en compte, entre autres, la lutte contre la fragilité dans les zones Nord frontalières ; l'éducation et la formation ; l'amélioration des conditions de vie en milieu rural et l'autonomisation des femmes ; l'insertion professionnelle des jeunes ; le service civique ; et la couverture sociale des populations précaires. Ce vaste projet doit pouvoir se réaliser grâce au budget de la Côte d’Ivoire qui s’établit à 9 901,1 milliards de FCFA pour 2022.
Concernant les performances économiques de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre a rappelé qu’il y a dix ans, après une décennie de crise, notre nation était à genoux et semblait l’être pour longtemps. Mais « la Côte d’Ivoire a dépassé toutes les attentes. Face à la pandémie de la Covid-19 et la pire récession mondiale de l’histoire moderne, la Côte d’Ivoire a su préserver une croissance positive, avec +2% en 2020 et +6,5% attendus en 2021, prouvant la solidité des acquis d’une décennie », a affirmé Patrick Achi.
Selon le Chef du gouvernement, les indicateurs de performance se manifestent par la hausse du budget de l’État qui a été « multiplié par 3 entre 2011 et 2020 », ainsi que l’augmentation de la richesse/habitant, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays de l’Afrique de l’Ouest. Tout comme la baisse du taux de pauvreté de 16 points, sortant de la détresse 1,6 million d’hommes, de femmes et d’enfants, ainsi que le volume global des investissements qui a été multiplié par sept.