En Côte d’Ivoire, la reprise du processus de dialogue politique, événement très attendue par la classe politique, mais aussi et surtout par les médias et les observateurs de la scène politique ivoirienne,  est fixée le 20 janvier prochain à Abidjan. Il s’agit de la cinquième phase de cette initiative de réconciliation nationale lancée le mois dernier, puis interrompue par la suite.

Selon une note du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le 13 janvier 2022, les rencontres prévues dans le cadre du processus de dialogue politique reprendront le 20 janvier prochain. « Les thèmes du dialogue ayant été tous reçus des partis politiques et de la société civile, le dialogue reprendra », a indiqué la note.

Initialement prévu pour le 17 décembre 2021, le délai de dépôt des propositions de thèmes par les partis politiques et les organisations de la société civile, pour la 5ème phase du dialogue politique, avait été prorogé jusqu’au 27 décembre 2021, selon un courrier signé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé.

Ce report, expliquait le courrier, résultait du fait qu’à la date de sa signature, le point des propositions reçues par les services du ministre a révélé que plusieurs formations politiques et organisations de la société civile n’ont pu déposer leurs documents, dans le délai prévu.

« Aussi pour garantir le caractère inclusif du dialogue politique tel que voulu par le Président de la République, ai-je l’honneur de porter à votre connaissance que le gouvernement a accédé à la requête de certains partis politiques et organisations de la société civile d’un nouveau délai », précisait le courrier.

La date du 20 janvier 2022 devrait consacrer le démarrage des travaux en comité restreint, cadre de discussion approfondie, conformément au mode opératoire à chaque phase du dialogue politique. Pour rappel, c’est le jeudi 16 décembre 2021, à la Primature à Abidjan, que le Premier Ministre Patrick Achi, a procédé à l’ouverture de la 5ème phase du dialogue politique, initiative du Président de la République, Alassane Ouattara.