La politique de valorisation des sites d'intérêt touristique est en marche, selon les promoteurs de la destination Côte d’Ivoire. Au Parc national du Banco, ce samedi 22 janvier, le département en charge du Tourisme et des Loisirs a procédé à l'ouverture au public du restaurant champêtre autour d'un jamboree ponctué d'un déjeuner champêtre.

« Des mets aussi succulents que "bio", cuits au feu de bois, ou à l'étouffée étaient au menu de cette agape inaugurale. Le tout mis en musique gustative par les équipes du Domaine Bini », peut-on lire dans la note annonçant l’ouverture du restaurant. Il a aussi été indiqué que le partenariat avec cet opérateur privé, à l'initiative des responsables publics, a à cœur « de contribuer à rendre plus attractif ce parc de plus de 30 hectares riche d'une diversité florale, faunique et véritable microcosme de biodiversité ». A noter qu’une nouvelle boutique est aussi maintenant disponible au sein du parc. On y trouve une multitude d'objets souvenirs pour des touristes internationaux ou nationaux.

Érigé en parc national par un décret de 1953, le Parc national du Banco est niché au cœur de la capitale économique ivoirienne, entre quatre communes (Adjamé, Attécoubé, Abobo et Yopougon). Il couvre une superficie de 3.438 hectares. Qualifié de réservoir hydraulique et poumon vert de la ville d’Abidjan, cette aire protégée est un haut lieu d’éducation environnementale.

Son enjeu majeur est de protéger la nappe phréatique du terminal continental pour l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan. Ses atouts principaux sont: l’existence d’un potentiel de 600 ha de forêts primaires ; l’existence d’un arboretum de plus de 800 espèces de plantes supérieures originaires des régions tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Le parc possède aussi des étangs piscicoles et d’une piscine semi-naturelle. La « maison du Gouverneur Reste » sert pour sa part d’écomusée, sans oublier la famille de chimpanzés qui attire de nombreux visiteurs.