Invité de l’émission « Ca fait l’actualité » de la RTI1, le vendredi 11 février 2022, le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a assuré de la robustesse de l’économie malgré la pandémie de la Covid-19. La croissance actuelle est surtout portée par le BTP et l’industrie selon le membre du gouvernement qui prône la transformation de l’économie par la redimensionnement du secteur de la transformation.
« Je puis vous dire que l’économie se porte bien aujourd’hui. Puisque le FMI, après avoir échangé avec différents acteurs, a confirmé effectivement que notre économie est robuste. En 2020 déjà, la Côte d’Ivoire a fait preuve de résilience avec un taux de croissance positif, là où au niveau mondial il y avait une récession », a indiqué Adama Coulibaly qui a ajouté que le cadre macroéconomique montre que sur la période 2021-2025, le pays va enregistrer un taux de croissance moyen de 7,65%.
Le membre du gouvernement a également a relevé que plusieurs secteurs ont été véritablement impactés par la Covid. A savoir le transport, l’hôtellerie, le tourisme et le commerce. Mais la croissance est justifiée par le fait qu’un certain nombre de secteurs comme le BTP et l’industrie agroalimentaire ont su sortir leur épingle du jeu. Adama Coulibaly a indiqué qu’une réponse sanitaire immédiate et un soutien aux entreprises, à travers la création de quatre Fonds ont été mis en place pour atténuer les effets de la crise.
Le ministre a appelé en outre à l’accélération de la mise en œuvre des projets sociaux qui sont dans le Plan national du développement 2021-2025. Il a préconisé le changement de la structure de l’économie. « On doit aller vers plus de création de valeurs ajoutées pour donner plus d’emplois aux jeunes. C’est pour cela que nous mettons l’accent sur l’industrialisation. », a-t-il expliqué.
A noter qu’un média financier et économique de référence a titré dernièrement que la Côte d’Ivoire vient de réintégrer le Top 10 des puissances économiques africaines. Avec un PIB de 61,3 milliards USD, le pays poursuit sa progression en conforte sa place de première économie de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine).