Au regard de la règlementation de l’Union Européenne, à savoir l'interdiction d’importation dans sa zone de produits agricoles issus de la déforestation, le Groupement des exportateurs de cacao et de café (GEPEX), présidé par Françoise Mariame Koné Bédié, a salué l’initiative de mise en place d’un système de traçabilité unique pour la Côte d’Ivoire, avec le soutien du secteur privé. 

« Nous avons beaucoup apprécié cette invitation du Premier Ministre. Les échanges qui ont meublé la rencontre ont été très enrichissants », a affirmé la présidente du GEPEX ce 21 février suite à une rencontre organisée le même jour à la Primature. Patrick Achi, a eu en effet un échange avec l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du système de traçabilité.

« Le Premier Ministre nous a invités à présenter l’état d’avancement de nos travaux sur la traçabilité du café et du cacao. Il a souhaité que nous le fassions en présence des exportateurs, avec lesquels nous sommes en contact quotidien… Nous avons la responsabilité de travailler ensemble de manière à ce que le cacao de notre pays soit défendu face aux consommateurs », a déclaré pour sa part le Directeur Général du Conseil Café-Cacao (CCC), Yves Brahima Koné.

« C’est le même produit et nous avons les mêmes intérêts. Par conséquent, il n’y aura pas plusieurs traçabilités, mais une traçabilité unique au plan national », a ajouté le patron du CCC. Un point de vue partagé par le GEPEX. Il a été ainsi défini un système de traçabilité qui sera utilisable par tous les opérateurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le recensement de l’ensemble des producteurs de la filière. Tout comme le développement d’outils d’opérationnalisation du système de traçabilité. « D’ici fin mars 2022, nous allons commencer à distribuer les premières cartes aux planteurs », a-f-on aussi indiqué.