Revenant sur les acquis du Programme national d’électrification rurale (PRONER), lancé en 2014, et du Programme Electricité pour Tous (PEPT), qui a permis aux Ivoiriens de se raccorder au réseau en payant uniquement une somme initiale de 1000 FCFA, l’Etat ivoirien mesure le parcours effectué et rappelle les objectifs fixés.

Ce vendredi à Yamoussoukro, lors de l’inauguration du deuxième Dispatching national, un outil pour la supervision, la production, le transport et la distribution de l’énergie électrique, le Premier ministre Patrick Achi a déclaré qu’à fin 2021, l’électrification de plus 4 750 localités a pu être réalisée, portant le nombre de villes et villages électrifiés à 7 575. En outre, plus de 1,2 million de branchements ont été effectués, faisant passer le nombre de foyers ayant accès à l’électricité en Côte d’Ivoire à plus de 3 millions.

Pour le Chef du gouvernement, ces résultats satisfaisants démontrent que la Côte d’Ivoire maintient le cap. « Les politiques gouvernementales ont permis d’électrifier plus de 80% des zones habitées et de rendre l’électricité accessible à près de 92% de nos concitoyens, permettant ainsi d’améliorer leur qualité de vie et de les aider à entreprendre et à se réaliser socialement ».

Patrick Achi qui a aussi annoncé que concernant le projet d’électricité, près de 1 900 milliards de FCFA de chantiers électriques sont en cours de réalisation et que dans trois ans seulement, l’électricité chez soi sera une réalité pour tous les Ivoiriens. « Sans électricité, point de développement et sans lumière, point d’avenir. La lumière pour tous est un progrès et une solidarité pour chacun. C’est cela la Côte d’Ivoire prospère et solidaire », a-t-il insisté.

Pour sa part, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, a rappelé que les efforts accomplis en dix ans ont permis d’accroître les capacités de production de 1391 MW à 2 269 MW, soit 878 MW supplémentaires, les lignes électriques(de 4446 km à 7103 km, soit 2657 supplémentaires, et les postes électriques de 45 à 65, soit 20 postes supplémentaires. A l’horizon 2030, la Côte d’Ivoire table sur un mix énergétique qui se composera de 55% de thermique contre 60% aujourd’hui, de 45% de renouvelable, dont 27% de grosse hydraulique, 1% de petite hydraulique, 12% de solaire et 5% de biomasse.