En Côte d'Ivoire, l'exercice militaire international Flintlock a débuté la semaine dernière. L’opération a été lancée officiellement  par  le  contre-amiral  Jamie  Sands, commandant des opérations de l'armée américaine en Afrique et le chef d'état-major des armées de Côte d'Ivoire, le général Lassina Doumbia.

Le contre-amiral Jamie Sands a mis en exergue les objectifs communs, en particulier dans la lutte anti-djihadiste en Afrique de l'Ouest, en lançant officiellement l'exercice à l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme à Jacqueville, près d'Abidjan. Pour sa part, l’ambassadeur américain en Côte d'Ivoire, Richard Bell, a soutenu qu’il est aussi important de lutter contre les violations des droits de l’homme par les forces de sécurité.

Flintlock, qui s'achèvera ce 28 février. Il rassemble les armées des États-Unis, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Cameroun et du Niger avec le soutien du Canada, de la France, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Norvège et de l'Autriche. « L'armée ivoirienne est prête à faire face au terrorisme, a affirmé le chef d'état-major des armées de Côte d'Ivoire », a laissé entendre le général Lassina Doumbia. 

Frappée à plusieurs reprises dans sa partie nord par les attaques djihadistes, comme d'autres pays du golfe de Guinée, la Côte d'Ivoire accueille 900 soldats français basés à Abidjan.  « Les responsables américains militaires et diplomatiques ont insisté sur la menace sécuritaire qui pèse sur les pays côtiers du Golfe de Guinée, et notamment sur la Côte d’Ivoire », a rapporté RFI.

Le chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire a déclaré aussi que la menace terroriste est une réalité et elle tend à s’étendre. Et lui d’ajouter que la Côte d’Ivoire se prépare à faire face, tout comme les pays voisins. « Aucun de nos pays n’est désormais à l’abri. Nous prenons en compte cette nouvelle donne dans notre planification, dans l’organisation de notre dispositif et évidemment dans toute la montée en puissance qui va s’ensuivre. ».