Le secteur de collecte et de traitement des huiles usagées est en cours d’assainissement en Côte d’Ivoire. Selon les responsables, l’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique environnementale de la Côte d’Ivoire.

Le cabinet du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) a abrité dernièrement une séance de travail avec les opérateurs économiques de la filière de collecte, de valorisation et de traitement des huiles usagées. Cette rencontre fait suite aux échanges entamés depuis le 25 novembre 2021 entre le ministère et les opérateurs économiques de ce secteur.

Il s’agissait des modalités d’application du nouvel arrêté du 19 août 2021, pris par le Ministre et portant procédure de délivrance d’agrément pour la collecte, le stockage, la valorisation et l’élimination des huiles usagées. Ainsi, la composition du dossier de demande d’agrément, le principe du pollueur-payeur, le délai d’application du nouvel arrêté et la gestion des structures de collecte ont été les points abordés. 

Ces échanges ont permis aux différents acteurs de lever les zones d’ombre quant à la compréhension et à l’application du nouvel arrêté. Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet auprès du MINEDD, a rassuré les parties prenantes de son entière disponibilité à toutes discussions susceptibles de faciliter et d’améliorer la gestion écologiquement rationnelle des huiles usagée

« Le ministre veut prendre en compte tous les acteurs intervenants dans le secteur et ne veut arracher le pain de la bouche de personne. Soyez-en rassurez ! », a-t-il déclaré. Il a aussi été noté que la certification ISO dans la composition du dossier de demande d’agrément reste facultative pour les acteurs. 

« Certains acteurs de ce secteur mettent la vie des populations en danger. Ces huiles usagées destinées au recyclage se retrouvent parfois dans les boulangeries, pâtisseries, etc, ou encore déversées dans la nature. Ce qui constitue un danger pour la santé de nos populations et de l’environnement », ont aussi expliqué les responsables pour justifier l’initiative d’assainissement en cours.