Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a présidé, le lundi 14 février 2022 à Abidjan, les échanges dans le cadre de la poursuite des débats de la phase 5 du dialogue politique en Côte d’Ivoire. Les travaux se poursuivront ce mardi et mercredi. 

« Après avoir réceptionné les contributions des partis politiques participant au dialogue, le gouvernement a procédé à la compilation de toutes les observations et contributions faites par les partis et groupements politiques, ainsi que la société civile. Ce travail de synthèse a permis de proposer un chronogramme de travail », a indiqué le gouvernement dans un communiqué publié ce mardi.

Il a été rapporté en outre que tous les leaders de l’opposition, ainsi que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la paix (RHDP) au pouvoir, ont tous pris part à cet important rendez-vous politique. A rappeler que lors des précédentes rencontres, certaines formations politiques n’ont pas été présentes.

Pour rappel, le Premier ministre Patrick Achi a procédé à l’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique le 16 décembre 2021 à Abidjan. Ensuite, selon une note du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le 13 janvier 2022, les rencontres prévues dans le cadre du processus de dialogue politique ont été fixées le 20 janvier. « Les thèmes du dialogue ayant été tous reçus des partis politiques et de la société civile, le dialogue reprendra », a indiqué la note.

Initialement prévu pour le 17 décembre 2021, le délai de dépôt des propositions de thèmes par les partis politiques et les organisations de la société civile, pour la 5ème phase du dialogue politique, avait été prorogé jusqu’au 27 décembre 2021, selon un courrier signé du ministre Vagondo Diomandé. Ce report, expliquait le courrier, résultait du fait qu’à la date de sa signature, le point des propositions reçues par les services du ministre a révélé que plusieurs formations politiques et organisations de la société civile n’ont pu déposer leurs documents, dans le délai prévu.

« Aussi pour garantir le caractère inclusif du dialogue politique tel que voulu par le Président de la République, ai-je l’honneur de porter à votre connaissance que le gouvernement a accédé à la requête de certains partis politiques et organisations de la société civile d’un nouveau délai », précisait le courrier.