« Nous travaillons à améliorer le ratio de 2 400 Informaticiens sur près de 300 000 fonctionnaires et agents de l'État pour l'avènement de la société de l'information », a déclaré le Ministre de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom, lors de sa rencontre avec les membres du bureau national du Syndicat National des Informaticiens du Secteur Public de Côte d’Ivoire (SYNINFCI).

« Conduit par son Secrétaire Général, Salomon Edi Koudou, le Syndicat des DSI de l'administration publique ivoirienne est venue présenter ses vœux au Ministre Roger Félix Adom et le féliciter pour le travail de qualité qu'il fait à la tête du son département ministériel », a-t-on indiqué dans un communiqué suite à cette rencontre.

Mais l’audience a aussi été l’occasion d’évoquer divers sujets dont la réactivation du projet de décret relatif à l'amélioration des conditions de travail des directeurs du système d’information (DSI). Sur ce point, un document de travail a été transmis au membre du gouvernement par les représentants du Syndicat National des Informaticiens du Secteur Public de Côte d’Ivoire.

Pour le ministre, le ratio de 2400 informaticiens sur 300 000 fonctionnaires est très faible par rapport aux enjeux de transformation structurelle de l'économie nationale et de modernisation de l'administration. Raison pour laquelle il a déclaré que des efforts conséquents sont déployés pour améliorer sensiblement ce ratio. Il a aussi réitéré son engagement à accompagner le SYNINFCI à faire avancer son projet de décret, à aider au renforcement des capacités des DSI pour une administration publique plus résiliente.

Rappelons que c’est le 16 février dernier que le SYNINFCI a effectué à la rotonde de la cité financière, à Abidjan-Plateau, sa rentrée syndicale. A cette occasion, l’inspecteur général de la Fonction publique, le Pr Traoré Flavien, représentant la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration a invité les membres du syndicat à privilégier le dialogue qui assure la paix sociale.