Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a reçu une délégation du groupe de travail sur le Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLEC) conduite par son président Mohamed Ibn Chambas, le mardi 22 mars 2022, à son cabinet au Plateau, à Abidjan. Occasion pour le membre du gouvernement de réitérer la disposition de la Côte d’Ivoire à tenir ses engagements.

Les ébauches de solutions pour la mise en place du corridor Abidjan-Lagos, afin de faciliter la libre circulation des marchandises sur cet axe, a été au centre des échanges. A cet effet, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a réitéré l’engagement de la Côte d’Ivoire à toujours s’inscrire dans la dynamique de régionalisation économique initiée depuis le Président Félix Houphouët-Boigny que poursuit le Président de la République Alassane Ouattara. Cependant, il est revenu sur la nécessité pour les pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de respecter les textes adoptés. 

Le président du groupe de travail a, pour sa part, rappelé l’importance du rôle joué par la Côte d’Ivoire dans le cadre du commerce intra régional. Mohamed Ibn Chambas a souhaité que le pays continue dans cette dynamique, afin de réussir le pari de la libéralisation des échanges dans l’espace de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, riche de plus de 320 millions d’habitants, à travers notamment la mise en place du corridor Abidjan-Lagos.

A noter que le SLEC est un outil pour la réalisation d’une zone de libre-échange. L’outil se compose d’éléments tels que les règles d’origine et d’autres éléments de la procédure pour bénéficier de l’ETLS. Ce dernier est un instrument commercial visant à encourager le commerce en franchise de droits entre les États membres de la sous-région. 

L’objectif est de libéraliser le commerce en supprimant les droits de douane perçus sur les importations et les exportations et en éliminant les barrières non tarifaires entre les États membres pour l’établissement d’une zone de libre-échange au niveau communautaire. Mais le groupe de travail s’active aussi pour pousser les initiatives visant à améliorer les infrastructures permettant une meilleure intégration économique.