Si le stock d’Investissements Directs Etrangers (IDE) de la Côte d’Ivoire a connu une hausse remarquable ces deux dernières décennies, passant de 2,483 milliards USD  en 2000 à 12,237 milliards USD en 2020, représentant près de 30% du stock d’IDE total de l’UEMOA, Abidjan estime qu’il est encore possible d’augmenter ce stock significativement dans les prochaines années.

Depuis l’année 2000, la Côte d’Ivoire a pu multiplier par cinq son stock d’investissements directs étrangers entrants. Une information fournie suite au traitement des données  de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ces dernières montrent que de 2,483 milliards USD, les IDE ont triplé à 6,978 milliards USD dix ans plus tard, pour atteindre 12,237 milliards USD en 2020.

Les performances macroéconomiques réalisées par le pays au cours de la période donnée, et notamment ces dix dernières années, expliquent cette montée spectaculaire du stock d’IDE de la Côte d’Ivoire qui a su capitaliser sur ses atouts en matière de ressources naturelles (café, cacao, hydrocarbures, minerais), une demande nationale et un secteur financier dynamiques, ainsi que sur la stabilité politique.

Mais le gouvernement ivoirien estime que le pays peut encore faire mieux dans les années à venir suite à la série de réformes adoptées qui visent justement à booster les investissements. Parmi ces réformes, on peut noter la mise en place du guichet unique des investissements, l’adoption d’un nouveau code des investissements ainsi que le lancement des mesures de dématérialisation des services publics. A cela s’ajoutent les projets de construction d’infrastructures de base.

Au total, la Côte d’Ivoire compte actuellement près de 30% du stock total des IDE de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce qui en fait le premier de la sous-région. Et selon une source autorisée, cette part pourrait monter à 40% d’ici à 2025. A noter que pour le Plan national de développement (PND 2021-2025) évalué à 59 000 milliards de FCFA (près de 100 milliards de dollars), les trois-quarts du financement devraient provenir du secteur privé.