Le Cyber Africa Forum est un événement qui rassemble les acteurs africains et internationaux de la cybersécurité autour d’un salon et d’un forum. La deuxième édition du forum, qui se tiendra cette année à Abidjan, est co-organisée par Ciberobs - Make Africa Safe, plateforme de référence sur la cybersécurité en Afrique et Jeune Afrique Media Group.

Placée sous le haut patronage du Premier Ministre ivoirien Patrick Achi, la seconde édition se tiendra de nouveau à Abidjan, les 9 et 10 mai 2022 avec les acteurs et décideurs publics et privés clés de la cybersécurité et de la confiance numérique en Afrique. Le forum, qui se tiendra sous le thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain », permettra d’aborder les enjeux majeurs du domaine qui touchent l’Afrique. 

Selon les organisateurs,  il s’agira aussi de fournir des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs d’Afrique subsaharienne. Un espace exposition sera également aménagé pour permettre aux acteurs de ce secteur en forte croissance de se faire connaitre et permettra aussi d’évaluer l’évolution de l’écosystème de la cybersécurité sur le continent.

Notons par ailleurs que cette semaine, se tient à Lomé, la capitale du Togo, le premier Sommet sur la cybersécurité. L’événement est organisé par le pays hôte en partenariat avec la Commission économique des Nations Unies. Objectif : explorer et évaluer l’état de la cybersécurité sur le continent, et réfléchir sur des pistes de collaboration entre les Etats et acteurs privés notamment, dans un contexte marqué par la multiplication des menaces cybercriminelles de tous genres.  

A savoir également que le dernier rapport KnowBe4 sur les cybermenaces en Afrique s’est intéressé sur les mesures clés concernant la sensibilisation et les comportements à la cybersécurité pour obtenir une vue globale de la position cybernétique du continent et de la façon dont les utilisateurs perçoivent les menaces. Rassemblant les informations de 763 personnes interrogées dans divers pays du continent, le rapport met en évidence certaines des lacunes qui subsistent dans la sensibilisation à la sécurité malgré les risques posés par la pandémie et l'évolution des cadres de travail hybrides.