Dans un communiqué publié depuis Abidjan, Côte d’Ivoire, African Media Agency, fondée par Eloïne Barry, a annoncé le lancement de ses premiers modules de formation dans le cadre de l’AMA Academy en partenariat avec Axel Springer, et animé par Tarek Madany Mamlouk, ingénieur en innovation. 

Selon les organisateurs, plus de 200 journalistes et rédacteurs se sont inscrits et participeront à la session de formation en ligne avec Mamlouk. « Nous sommes ravis d’entamer ce voyage avec notre réseau de partenaires médias », a déclaré Eloïne Barry, fondatrice d’African Media Agency, qui a précisé que la session porte sur la monétisation du contenu sur le web et vise à fournir des outils et des solutions pratiques destinés à accroître ou à rentabiliser le contenu créé et partagé.

« Le contenu est un atout de grande valeur sur internet, mais sa monétisation n’est pas forcément aisée. Les méthodes largement utilisées comme les abonnements ou la publicité fonctionnent bien et étaient utilisées bien avant l’invention du World Wide Web. Mais la technologie et la société évoluent et les petits créateurs de contenu, ainsi que les grandes sociétés de médias, sont confrontés au défi de la baisse des revenus provenant des abonnements et des publicités », ont aussi expliqué les organisateurs.

A remarquer en effet que la surabondance de contenu, les lois sur la protection de la vie privée et l’évolution des habitudes générationnelles obligent les créateurs à innover sans cesse et à trouver de nouveaux moyens de monétiser leur contenu. Et les innovations numériques vont continuer à proliférer au point qu’il sera difficile de suivre le rythme, de diriger les activités de distribution de contenu et leur viabilité financière.

Le cours d’AMA Academy, qui députera ce 7 avril, est conçu pour répondre à ces questions avec des solutions pratiques et des démonstrations pour équiper le personnel des médias et leur donner les moyens de monétiser leurs efforts et leurs plateformes. « Dans ce webinaire, nous examinerons l’effondrement des méthodes traditionnelles de monétisation et évaluerons comment les micro-paiements ou un protocole standardisé de monétisation en ligne peuvent constituer une solution potentielle », a ajouté Madany Mamlouk.