Le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, continue de plaider pour le retrait de la Côte d’Ivoire de la liste des pays dits fragiles. Les récentes consultations au titre de l’Article IV des statuts du Fonds Monétaire International (FMI) ont été une nouvelle occasion pour le membre du gouvernement de mettre la pression sur l’institution financière.

Adama Coulibaly, en présence du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, et d’une forte délégation de l’institution de Bretton Woods, conduite par Luca Ricci, Chef de mission, a réaffirmé les attentes du gouvernement ivoirien concernant le retrait de la Côte d’Ivoire de la liste des pays dits fragiles par le FMI, au regard des actions de développement et perspectives qu’offrent le pays. 

« En effet, de notre point de vue, ce statut ne correspond pas à la situation actuelle du pays qui bénéficie d’une appréciation très positive des agences de notation financière et dont le classement en terme de risque pays a été réduit par l’OCDE », a justifié vigoureusement le membre du gouvernement.

En plus, le ministre de l’Economie et des Finances, a fait savoir que depuis une décennie, la Côte d’Ivoire fait partie des économies les plus dynamiques dans le monde, avec un cadre macroéconomique solide, soutenu par la mise en œuvre de réformes structurelles d’envergure. Tout en précisant qu’elle a été l’une des économies qui a su résister aux conséquences néfastes de la crise liée à la pandémie grâce à la réaction rapide et aux mesures vigoureuses prises. 

En effet, malgré la récession mondiale, la croissance du PIB réel est restée positive en Côte d’Ivoire et s’est établie à 2% en 2020. Rappel a également été fait que les différentes réformes entreprises par le gouvernement ivoirien ont permis de renforcer la croissance économique du pays.  Ainsi, sur l’année 2021, le taux de croissance s’est établi à 7,4%, contre une projection initiale de 6,5%. 

Pour mieux convaincre ses interlocuteurs, Adama Coulibaly a aussi indiqué que le gouvernement poursuivra les actions et interventions afin de contenir tous les risques susceptibles de compromettre le sentier de croissance et de développement du pays. 

Le Chef de mission du FMI a, pour sa part, assuré avoir bien reçu la requête réitérée des autorités ivoiriennes.