La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan National de Développement (PND) sur la période 2021-2025 évalué à 59 000 milliards de FCFA, dont environ 43 646,4 milliards de FCFA, soit 74%, doivent être financés par le secteur privé. L’objectif est de réaliser la transformation économique et sociale nécessaire pour hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

En vue de capter les financements des partenaires institutionnels et privés, le gouvernement organise, sous la Présidence du Chef de l’État, Alassane Ouattara, un Groupe Consultatif dont l'objectif est de mobiliser 9 335,6 milliards de F CFA, le 15 juin 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Organisé avec l’appui de la Banque mondiale, de l’Union européenne (UE), de la Banque africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) et du Système des Nations Unies, ce Groupe Consultatif sur le Plan National de Développement (GCPND) 2021-2025 vise à partager avec tous les partenaires la vision de la Côte d’Ivoire contenue dans le PND 2021-2025.

En prélude à la tenue de l’évènement, la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a animé une conférence de presse, le mercredi 08 juin 2022 à l’immeuble SCIAM d’Abidjan-Plateau pour présenter les grandes articulations de cette rencontre de haut niveau.

« Le GCPND sera l’occasion pour le gouvernement de présenter les opportunités d’investissements des secteurs porteurs de croissance et capter les investissements qui en résulteraient. Il s’agira également de sécuriser les financements pour combler le gap financier annuel nécessaire au bouclage du financement global du PND et de renforcer la coordination, l’harmonisation et les partenariats entre le Gouvernement, les bailleurs bilatéraux et multilatéraux et les investisseurs privés », a-t-on aussi indiqué.

Le Groupe Consultatif devrait également permettre de renforcer les liens avec des partenaires et investisseurs « non traditionnels » tels que les fonds souverains et les pays émergents et mettre en place un système de suivi des engagements et des flux financiers intégré avec le mécanisme de suivi de la mise en œuvre du PND.