La Côté d’Ivoire ne veut pas rester en marge de l’électromobilité ou encore la mobilité électrique qui désigne les façons de se déplacer en utilisant un moyen de transport électrique.
Les enjeux climatiques du développement de ce mode de transport, moins pollueur en CO2, se posent aujourd'hui avec acuité et ont incité plusieurs acteurs nationaux, dont des représentants de ministères techniques et organismes parapubliques à mener des réflexions aiguës sur la création et l’encrage institutionnel d’un organe qui devrait coordonner les actions futures à poser.
De même, le cadre organique, le projet de budget et le plan de travail de cet organe de coordination ont été discutés. A l’initiative du projet de mobilité électrique, piloté par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), un atelier s’est tenu il y a plusieurs jours à cet effet dans un réceptif hôtelier sis Abidjan-Cocody.
L’ouverture de cette activité a été présidée par le Conseiller Technique Lavry Nazaire, représentant le Ministre Jean-Luc Assi. Il a affirmé, dans son allocution que la thématique des véhicules électriques était au centre des préoccupations de divers acteurs ivoiriens. « J’en veux pour preuve la tenue du récent forum de l’automobile tenu à l’hôtel ivoire qui a réservé une place de choix à l’électromobilité », a-t-il indiqué.
« De plus, plusieurs initiatives sont actuellement mises en œuvre par des communes et des start-up, qui pour mettre en place des taxis électriques, qui pour créer des plateformes intelligentes pour l’électromobilité », a-t-il aussi souligné avant de lancer un appel en direction des participants à l’atelier : « Le temps presse car, dans un horizon très proche, il ne sera plus produit de véhicules à combustion thermique dans le monde entier ».
A savoir que le 08 juin 2022, le parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique utilisant l’essence ou le diesel, à partir de 2035. L’objectif est de réduire de 55% les émissions de CO2 des voitures particulières et des camionnettes en 2030 et de 100% en 2035. Tout comme le parlement européen, les constructeurs et les autres puissances économiques sont à l’œuvre pour entrer dans la transition écologie du transport qu’est l’électromobilité.