Structure associative créée en juillet 2016 à l’initiative du Ministère en charge de l’Économie numérique, la Fondation Jeunesse Numérique (FJN) contribue à l’amélioration de l’écosystème start-up en Côte d’Ivoire. En termes de résultats, la Fondation soutient avoir formé et sensibilisé environ 5 300 jeunes dans 17 régions de la Côte d’Ivoire.

Sur le volet de l’incubation, à ce jour, elle a incubé 296 projets. Sur ces 296 projets incubés, une soixantaine de startups technologiques ont été accélérées. L’on note aussi la promulgation de la loi sur la start-up appelée Start-up Act qui va permettre d’améliorer l’écosystème dans lequel les start-ups se développent. En plus de sensibiliser la jeunesse ivoirienne à l’entrepreneuriat numérique, mais également de détecter les porteurs de projets innovants, la Fondation Jeunesse Numérique développe deux phases d’accompagnement. Il s’agit d’une phase d’incubation de six mois et d’une phase d’accélération de six mois renouvelables une fois.

« La Fondation Jeunesse Numérique est indispensable pour le jeune Ivoirien parce qu’elle permet, avec les autres acteurs de l’écosystème start-up, de faire d’une simple idée innovante une entreprise légalement constituée, une entreprise qui embauche les personnes, une entreprise qui crée de la valeur et qui a des clients en répondant à un besoin », a-t-on aussi indiqué avant de noter qu’elle est également utile pour la jeunesse qui cherche à s’insérer professionnellement et pour les citoyens qui recherchent des solutions ou des produits qui correspondent à leurs besoins.

Au niveau du fonctionnement, le Conseil d’administration de la Fondation Jeunesse Numérique est constitué de huit personnes dont deux représentants du ministère en charge de l’Économie numérique, et un représentant de chaque structure membre au nombre de six au total, à savoir l’Autorité de Régulation des Télécommunications (ARTCI), la Société Nationale de Développement Informatique (SNDI), l’ Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques (AIG), le Village des technologies de l'information et de la biotechnologie (VITIB), l’ Ecole supérieure des TIC (ESATIC) et  l'Agence nationale du service universel des télécommunications (ANSUT).