Effervescence, émotion, joie, déception, messages forts, maestria, chorégraphies, prestations artistiques... Ce sont quelques éléments du spectacle de la Rotonde du Palais des sports de Treichville, le 24 septembre dernier lors de la finale de Variétoscope, l'émission de vacances culturelles et de divertissement qui rassemble la jeunesse.
Les différentes prestations des groupes finalistes (ABM Guibéroua, Merveilles de Dimbokro, Nouvelle Vision de Woroba, Symbiose de Tiassalé et Renaissance de Diégonefla) ont été enlevées et diversifiées. La jeunesse a mis l'accent sur certains faits de société comme les conséquences de l'usage de la drogue, l'immigration illégale, les vacances anticipées... et partagé des messages de paix, de cohésion sociale. « Ce qui confirme la prise de conscience de cette frange de la société qui est la priorité des plus hautes autorités », a-ton indiqué.
Au final, c’est le groupe Nouvelle Vision du Woroba a donc décroché la première place avec 395 points devant Renaissance de Diegonefla. Un point a séparé les deux groupes. La Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, représentait le Premier Ministre à cet événement. Elle a félicité tous les groupes pour leur talent et leur créativité en indiquant que ce 24 septembre.
« C'est la jeunesse ivoirienne qui a gagné », a-t-elle lancé tout en l'exhortant « à préserver la paix gage de développement ». S'adressant au Conseiller spécial du Directeur Général de la RTI 1, Degny Maixent, elle a mis en évidence la contribution de la télévision nationale au rayonnement de la culture en Côte d'Ivoire et au-delà. Tout en lui demandant de transmettre à Dembelé Fausseni toute sa compassion face au deuil qui le touche.
Barthelemy Inabo, le producteur de cette émission a été applaudi ainsi que les membres de son équipe du NG10. « Vous êtes une icône et nous sommes fiers de vous », lui a dit la ministre. Notant avec satisfaction la mise en lumière du duo de qualité Eric Sékongo et Christy la légende comme un passage de témoin générationnel.
Remarque a aussi été faite que derrière chaque groupe en compétition, il y a des métiers qu’on ignore parfois : costumiers, metteurs en scène, chorégraphes, couturiers, costumiers, maquilleuses... Et un engagement d'entrepreneurs et/ou des collectivités locales. Se renseignant, Françoise Remarck a appris que pour la saison 2022 et les 20 groupes en lice, il y a eu près de 2000 personnes à gérer, et encadrer. Au-delà, c'est toute une économie qui se développe par exemple durant les éliminatoires régionales (4 cette année) et à Abidjan.