Dans un rapport publié cette semaine sur l’évaluation des ressources minérales pour son projet aurifère Doropo, en Côte d’Ivoire, la compagnie minière Centamin voit ses perspectives de développement améliorées significativement. Les études effectuées démontrent que les ressources pouvant être exploitées sont aujourd’hui estimées à 2,52 millions d’onces contre 116 000 onces en auparavant.

La Centamin a souligné dans le même rapport que la teneur moyenne a progressé de 22 % par rapport à celle prise en compte dans l’évaluation économique préliminaire (PEA) de l’année dernière pour atteindre 1,52 g/t d’or. A savoir que ces résultats ont été obtenus grâce à un programme de forage mené depuis 18 mois dans le cadre de l’étude de préfaisabilité de Doropo. Cette dernière devrait d’ailleurs être publiée au premier semestre 2023.

Selon Martin Horgan, PDG de la compagnie et dont les propos ont été rapportés par l’agence Ecofin, la teneur des ressources indiquées de 1,52 g/t d’or devrait permettre d’améliorer sensiblement la rentabilité du projet. En outre, l’équipe d’exploration a réussi à identifier un certain nombre de cibles pour le forage de suivi, qui montrent un potentiel de croissance supplémentaire des ressources », a commenté.

Pour rappel, la PEA de Doropo a estimé que ce projet a le potentiel de livrer annuellement environ 151 000 onces en moyenne sur une durée de vie de la mine de 13 ans. Cet actif pourrait devenir dans quelques années, la deuxième mine du portefeuille de la compagnie qui exploite actuellement la mine d’or Sukari en Égypte. Une nouvelle qui ne manque pas de ravir les autorités ivoiriennes qui compte miser sur le secteur extractif pour booster encore la croissance économique du pays.

Notons que selon les données officielles disponibles, la Côte d’Ivoire a produit environ 42 tonnes d’or en 2021, contre plus de 38 tonnes l’année précédente. « Cette progression constante depuis une décennie peut désormais déboucher sur un boom avec les différents projets en cours de développement », a-t-on analysé. Le pays qui estime également que le développement du secteur minier devrait aussi contribuer à l’essor du secteur industriel. Le but étant de ne plus exporter des matières brutes mais des produits transformés localement.