Le ministre en charge de l’Enseignement Technique, N’Guessan Koffi a partagé la vision du gouvernement en matière d’enseignement technique, de formation professionnelle et d’apprentissage qui est de repenser et revaloriser ce secteur pour soutenir le développement socio-économique et contribuer à l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage s’exprimait à l’occasion de "Gouv’Talk", tribune d’échanges avec les internautes, initiée par le Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).

Selon lui, deux axes principaux inscrits dans le PSGOUV2 sous-tendent cette vision sectorielle. Il s’agit de l’Académie des talents et de l’École de la Deuxième Chance (EDC).

Il a soutenu que l’Académie des talents est destinée à restructurer le dispositif de formation tech-nique et professionnelle initiale existant par l’amélioration de la qualité et la pertinence des for-mations, l’augmentation des capacités d’accueil, la diversification de l’offre de formation et la couverture territoriale du pays. « Il s’agira de créer autour des établissements un écosystème qui rassemble les entreprises et les partenaires académiques, favorise la formation et l’insertion professionnelles des diplômés sur la base de compétences répondant aux besoins du milieu professionnel », a-t-il dit. 

L’ambition, a ajouté le ministre, est d’accroitre significativement, sur la période 2021-2025, la proportion des apprenants par rapport à l’effectif du Secondaire général, en passant progressivement de 5% actuellement à 15% et le taux d’insertion des diplômés de 32% à 65%. 

Quant à l’École de la Deuxième Chance, N’Guessan Koffi a expliqué qu’il s’agit d’un programme conçu pour résorber le stock de diplômés sans emploi, de déscolarisés, de jeunes non scolarisés et de personnes mal insérées en activités. 

Il a expliqué que l’un des objectifs du gouvernement est de mettre à la disposition du Secteur productif un capital humain compétent devant contribuer à l’amélioration de sa productivité mais aussi capable d’assurer la vitalité socio-économique et culturelle du pays. Rappelant que selon le RGPH 2021, « la population ivoirienne est caractérisée par sa jeunesse, puisque 75% ont moins de 35 ans ».