Après sa récente prise de fonction en qualité de nouveau Secrétaire exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (The African Capacity Building Foundation, ACBF), Mamadou Biteye a rencontré dernièrement le ministre ivoirien de l’Economie et de Finances Adama Coulibaly, à Abidjan.

Une occasion pour Mamadou Biteye de remercier une nouvelle fois la Côte d’Ivoire pour le soutien apporté à son organisation. Mais également de prendre conseils et bénéficier des orientations du membre du gouvernement, par ailleurs Gouverneur de l’ACBF pour la Côte d’Ivoire. Les échanges ont notamment porté sur la nouvelle stratégie de ladite organisation pour les cinq années à venir. 

« Nous sommes venus d’abord nous présenter au Ministre, notre Gouverneur pour la Côte d’Ivoire, suite à notre prise de fonction à la tête de l’ACBF. Nous sommes venus également remercier la République de Côte d’Ivoire pour le soutien indéfectible qu’elle a toujours apporté au rayonnement de l’ACBF pour qu’elle soit une organisation au service de ses membres. Il s’agissait en outre de briefer son SEM le Ministre sur la nouvelle stratégie de l’ACBF pour les cinq prochaines années et recueillir ses orientations et ses conseils », a déclaré Mamadou Biteye.
 
Pour ce qui est de la stratégie de l’ACBF au cours des cinq prochaines années, le Secrétaire exécutif a indiqué qu’il va s’agir de continuer à se focaliser sur le renforcement des capacités et expertises humaines des fonctionnaires, des travailleurs du secteur privé, des institutions académiques, ainsi que sur le renforcement des capacités institutionnelles des organisations, qu’elles soient publiques, privées ou de la société civile.

« Il s’agit en outre de se focaliser dans quatre domaines prioritaires pour l’Afrique, à savoir l’adaptation au changement climatique, surtout les capacités de préparation de projets pour accéder aux ressources disponibles en vue de financer les programmes nationaux sur l’agri-business et la souveraineté alimentaire qui est un point extrêmement important, ainsi que sur le commerce surtout les accords commerciaux et leur mise en œuvre, mais aussi la capacité du secteur privé à profiter de ces accords. Et enfin sur la gouvernance économique notamment les questions de mobilisation des ressources domestiques, de gestion transparente des fonds publics, mais également sur l’élaboration des politiques basées sur des évidences », a-t-il ajouté.