Une délégation de la FAO, qui pilote un projet visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’agroforesterie et la restauration des terres dégradées, a effectué une mission en Côte d’Ivoire. Le Projet Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire (Promire), mis en œuvre par l’organisation onusienne, vise essentiellement des opérations de restauration forestière, d’agroforesterie et de développement communautaire. 

Selon l’agence Apanews, une année après le démarrage effectif du projet, dans les régions de l’Agnéby-Tiassa (Sud), de la Mé et du Sud-Comoé, l’on observe des résultats probants. En visite de terrain, la délégation a échangé avec Ambroise N’Ko, un célèbre producteur de cacao, sur l’une de ses parcelles à Azaguié (Sud) afin de partager son expérience dans la production du cacao biologique.

« Je suis satisfaite des premiers résultats obtenus avec le concours des partenaires. Le projet est sur la bonne voie », s’est félicitée Randrianarison Minoarivelo qui assure la coordination du projet depuis le siège de l’organisation à Rome. Elle était sur le terrain dans la Région de l’Agnéby-Tiassa pour le suivi des activités afin de s’assurer de leurs bonnes exécutions mais aussi pour identifier les difficultés rencontrées afin de pouvoir les résoudre. Le colonel Jonas Assamoi Abbé, Coordonnateur du projet Promire, a, pour sa part, présenté l’évolution du projet, le 15 mars dernier au lendemain de la visite de terrain.

Financé par le Fonds Vert pour le Climat, le projet est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) conjointement avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Le projet a pour objectif de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre par la mise en œuvre du mécanisme REDD+ permettant ainsi à la Côte d’Ivoire d’accéder à terme à de potentiels paiements basés sur les résultats.

Selon ses initiateurs, le projet a obtenu plusieurs résultats dont l’adoption d’un format du plan type de partage des bénéfices issues de la REDD+ au niveau national, le renforcement de la gouvernance locale avec l’installation des Comités Régionaux REDD+ dans les trois régions d’intervention du projet. L’on enregistre également l’adoption d’une méthodologie d’estimation des données d’activités robustes à la fois à l’échelle nationale et au niveau juridictionnel nécessaires pour la mise à jour du Niveau des émissions de référence des forêts (NERF) devant inclure les estimations régionales (infranationales).