Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué le potentiel et la puissance agricole de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier africain et mondial. Il a aussi appelé les investisseurs à miser sur ce secteur en pleine expansion. 


Le membre du gouvernement s’exprimait à l’ouverture de la 4ème édition du Salon international des équipements et des Technologies de transformation de l'anacarde (SIETTA) qui se tient du 6 au 8 avril 2023 à Abidjan. « La Côte d’Ivoire est devenue une nation agricole majeure dans la sous-région, dans le continent, voire même au niveau mondial », a déclaré le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani qui représentait le Premier Ministre Patrick Achi à cette cérémonie.

Il a salué, en particulier, les efforts accomplis dans le secteur du cajou. En 2014, le pays n’était qu’à 6% de taux de transformation de sa production de 560 000 tonnes de noix brutes. En 2022, la Côte d'Ivoire a atteint 22 % de taux de transformation pour une production de noix brutes qui a franchi 1 million de tonnes. Le secteur de l’anacarde réalise un chiffre d’affaires de plus de 600 milliards FCFA par an. La réforme permet à la filière de générer un revenu annuel de plus de 300 milliards FCFA aux 400 000 producteurs ivoiriens.

Poursuivant, le ministre d’Etat a relevé qu’avec cette performance, la Côte d’Ivoire s’est hissée au troisième rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou. " Nous sommes sur la bonne voie", s'est-t-il réjoui. Outre, le secteur cajou, le ministre de l’Agriculture a évoqué les performances de la Côte d’Ivoire dans le domaine du cacao, du cola, du caoutchouc, etc. « Le SIETTA vise, notamment, à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation », a-t-il aussi ajouté.

Les observateurs constatent que la Côte d’’Ivoire séduit de plus en plus les investisseurs intéressés par le secteur de l’agriculture et de l’agro-industrie. Venant de la Turquie, du Maroc, de la Tunisie ou encore de l’Europe, nombreuses entreprises ont déjà manifesté leur intérêt de miser sur le potentiel agricole de la locomotive économique de la zone UEMOA. De son côté, Abidjan a multiplié les campagnes de lobbying à travers le monde.