Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a réparti aux artistes, en 2022, la somme de 2,350 milliards de FCFA


Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a réparti aux artistes, en 2022, la somme de 2,350 milliards de FCFA, a indiqué son directeur général adjoint, Serge Akpatou, le mardi 4 juillet 2023 à Abidjan-Plateau, au cours de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée ‘’Tout savoir sur (TSS)’’. 

On sait en outre que cette somme était de 1,869 milliard de FCFA en 2021. En termes de perception, a aussi indiqué Serge Akpatou, le Burida a perçu 4,764 milliards de FCFA au titre de l’année 2021, et 4,703 milliards de FCFA au titre de l’année 2022. « Ces sommes servent principalement à la rémunération des titulaires de droits nationaux et étrangers qui nous ont confié leurs droits en gestion », a-t-il souligné.

À en croire l’invité du CICG, le Burida gère un répertoire pluridisciplinaire composé de près de 150 000 œuvres et enregistrements concernant à la fois, le droit d’auteur et les droits voisins et couvrant cinq catégories d’arts à savoir, la musique, la littérature, l’audiovisuel, les arts visuels et les arts de la scène ou spectacles vivants. Au 31 décembre 2022, a-t-il poursuivi, le répertoire du Burida compte 9 684 membres, dont 7 639 titulaires de droit d’auteur et 2 045 titulaires de droits voisins.

Selon lui, le droit d’auteur naît de l’originalité de la création, et tout auteur d’œuvre originale sans formalité aucune bénéficie de droit d’auteur. « Il n’est pas nécessaire qu’une œuvre soit enregistrée ou déclarée au Burida pour que son auteur bénéficie de droit d’auteur. La seule condition est l’originalité », a-t-il affirmé.

Enfin, le DGA du Burida a défini le droit d’auteur et les droits voisins comme la contrepartie financière versée aux auteurs, aux interprètes et aux producteurs. « Ce n’est pas un service qu’on rend aux auteurs, aux interprètes ou aux producteurs. C’est une obligation pour nous de leur verser ce que nous leur devons du fait de l’utilisation que nous faisons de leurs œuvres ».