Dans le cadre de la deuxième édition d'Abidjan Arts Week, placée sous le haut patronage de Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie, le Professeur Assane Thiam, son Directeur de Cabinet, l’a représentée ce samedi 26 avril 2025, lors de la première étape de la "Nuit des Galeries", marquée par une visite itinérante des expositions.
Le représentant du membre du gouvernement a “traduit ses félicitations aux organisateurs et son total engagement pour la pérennité de cet événement d’envergure”. Au cours de cette journée, sept galeries et fondations ont été visitées à savoir la Fondation Donwahi, la Galerie Cécile Fakoury, la Galerie Studer, la Galerie Louisimone Guirandou, la Galerie Labarque, la Fondation BKD, ainsi que la Galerie Houkami Guyzane. “À travers cette belle initiative de Abidjan Art Week, les galeries, fondations, centres d'art et musées s'associent pour faire d'Abidjan le lieu de référence de rencontre des passionnés d'art”, a-t-on aussi fait savoir. Au total, ce sont quatorze galeries d’art qui ouvrent leurs portes au public, avec des conférences et expositions.
On sait en outre que cette initiative permettra de mettre en lumière la vitalité et la diversité de la création artistique contemporaine ivoirienne, tout en illustrant l'engagement constant du Ministère pour la promotion de l'art et de la culture. Et force est de remarquer que depuis quelques années, Abidjan voit la population de ses collectionneurs d’art croître, les uns très sélectifs, d’autres animés par une véritable frénésie d’acquisition. Il n’est plus rare, en galerie, de voir avant même la fin du vernissage, tous les tableaux de l’exposition affublés de la petite étiquette indiquant qu’ils ont été vendus.
Il est noté aussi que le profil des acheteurs a évolué : plus jeune, plus féminin et, surtout, plus ivoirien. Alors que par le passé, le marché de l’art en Côte d’Ivoire était dominé par les collectionneurs internationaux particulièrement attirés par l’art premier, une fibre patriotique s’est réveillée. Et pour cette jeune génération, la tendance n’est plus aux collections de masques traditionnels, mais à l’art contemporain.