Dr George Agyekum Donkor, Président de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et de son Conseil d’Administration, et Ashok Kumar Vartia, Directeur Général de la succursale londonienne de India Exim Bank, viennent de signer un accord de ligne de crédit commercial d'un montant de 40 millions de dollars américains.



Dr George Agyekum Donkor, Président de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et de son Conseil d’Administration, et Ashok Kumar Vartia, Directeur Général de la succursale londonienne de India Exim Bank, viennent de signer un accord de ligne de crédit commercial d'un montant de 40 millions de dollars américains. 


Le Président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor, a félicité India Exim Bank pour son engagement continu à collaborer avec la sous-région de la CEDEAO afin de réaliser des projets de développement visant à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Il a souligné la nécessité d'accroître les investissements dans des secteurs clés tels que l'énergie, la santé, les transports, l'agriculture et les infrastructures, entre autres, afin de stimuler la croissance économique en Afrique de l'Ouest tout en renforçant la résilience dans un contexte mondial de plus en plus instable.


India Exim Bank, grâce à son réseau mondial de bureaux et à son large éventail d'activités financières, de conseil et de renforcement des capacités, affirme s'activer pour jouer un rôle catalyseur dans la promotion des relations commerciales et d'investissement internationales entre l'Inde et ses pays partenaires, notamment en Afrique, tout en contribuant aux efforts internationaux des entreprises indiennes. Ashok Kumar Vartia a déclaré : « Cette signature marque une étape importante dans notre engagement continu à soutenir les projets de développement en Afrique. » Trupti Mhatre, Directrice Générale de India Exim Bank, a ajouté : « Ce partenariat apportera un soutien indispensable aux projets d'infrastructure menés par les exportateurs indiens. Cette ligne de crédit structurée à long terme conclue entre la BIDC et India Exim Bank favorisera des interactions et des partenariats plus étroits entre l'Inde et le continent africain. »


India Exim Bank entretient une relation de longue date avec la BIDC, qui remonte à la première ligne de crédit accordée en 2006. Depuis lors, la banque a accordé à la BIDC un total de 6 facilités pour un montant cumulé de 1,14 milliard de dollars américains afin de soutenir l'exportation de biens et de services de l'Inde vers l'Afrique. Créée en 1982, elle est la principale institution financière chargée de coordonner le fonctionnement des institutions engagées dans le financement des exportations et des importations. Au fil des ans, India Exim Bank a joué un rôle catalyseur dans l'intégration de l'Inde à l'économie mondiale en promouvant, finançant et facilitant le commerce et les investissements internationaux de l'Inde. 


Quant à la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), c'est une Institution Financière régionale de premier plan, détenue par les États Membres de la CEDEAO. La Banque s'engage à financer des projets et des programmes de développement couvrant diverses initiatives dans les domaines des infrastructures et des équipements de base, du développement rural et de l'environnement, de l'industrie et des services sociaux, par l'intermédiaire de ses guichets privés et publics. La BIDC intervient par le biais de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, de lignes de crédit, de refinancements, d'opérations d'ingénierie financière et de services connexes. 


Notons enfin que la Côte d'Ivoire fait partie des principaux bénéficiaires du financement de la BIDC et les résultats sont visibles. A Bonoua, par exemple, la raffinerie d’huile de palme de Nada Oil West Africa, financée par la BIDC, emploie directement 138 personnes, et près de 300 en intérim. Des milliers d’emplois indirects sont recensés dans les plantations et la logistique. A San Pedro, Atlantic Cocoa Corporation CI construit une usine de transformation de cacao, d’un coût de 102,3 millions d’euros. L’objectif est de contribuer à porter le taux de transformation locale à 50 % contre moins de 35 % actuellement. Près de 2000 emplois directs et indirects sont attendus.