Pour améliorer durablement les conditions de vie des populations, le gouvernement ivoirien affirme avoir placé, ces dernières années, les infrastructures sociales de base au cœur de ses priorités.


Pour améliorer durablement les conditions de vie des populations, le gouvernement ivoirien affirme avoir placé, ces dernières années, les infrastructures sociales de base au cœur de ses priorités. Dernièrement, les responsables ont dévoilé le bilan des actions menées sur ce front, particulièrement pour l'accès à l'eau et à l'électricité.


Selon le gouvernement, l’accès à l’eau potable et à l’électricité constitue un levier essentiel pour favoriser le développement économique, social et humain, notamment dans les zones rurales longtemps enclavées. "Les efforts engagés se traduisent aujourd’hui par des résultats concrets et perceptibles dans l’ensemble du pays, témoignant de la volonté de l’État d’offrir à chaque citoyen les services essentiels à une vie digne", a-t-on aussi indiqué avant de souligner que depuis plus d’une décennie, les investissements publics se sont intensifiés dans le domaine de l’hydraulique villageoise. De nombreux chantiers ont été initiés ou relancés afin de répondre aux besoins croissants des populations rurales. 


Dans certaines localités autrefois confrontées à une pénurie chronique d’eau potable, la situation s’est améliorée. L’exemple du village de Souleymanekaha, dans la région du Hambol, est mis en avant pour illustrer cette transformation. Désormais, les habitants accèdent sans difficulté à une eau propre, disponible de manière continue. « Après les travaux champêtres, nous venons nous approvisionner en eau tranquillement. Nous sommes soulagées et les femmes d’ici sont très heureuses », confie Gisèle Touré, résidente du village. Pour le gouvernement, ce témoignage reflète le changement profond que vivent des milliers de familles dans les campagnes ivoiriennes. L’accès régulier à l’eau potable réduit non seulement les maladies hydriques, mais libère également du temps, en particulier pour les femmes et les jeunes filles, traditionnellement chargées de la corvée d’eau. Ce temps gagné peut désormais être consacré à des activités économiques, éducatives ou communautaires, contribuant au mieux-être global des ménages.



Développement équilibré


La progression des indicateurs nationaux est présentée comme la confirmation ces avancées. Selon le bilan gouvernemental 2011–2025, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 50 % en 2011 à 80 % en 2024. Une hausse de 30 points en un peu plus d’une décennie, qui reflète l’ampleur des investissements consentis, tant pour la construction de nouveaux ouvrages que pour la réhabilitation des systèmes d’adduction existants. Cette dynamique s’inscrit dans la vision d’un développement équilibré, où chaque région, quelle que soit son éloignement, bénéficie du même niveau d’attention.



La progression des indicateurs nationaux est présentée comme la confirmation ces avancées. Selon le bilan gouvernemental 2011–2025, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 50 % en 2011 à 80 % en 2024


Parallèlement à l’hydraulique, le gouvernement ivoirien soutient que sa politique ambitieuse d’électrification sur l’ensemble du territoire a porté ses fruits. L’électricité, indispensable au développement des activités génératrices de revenus, à l’éducation et à l’amélioration du confort domestique, est progressivement devenue une réalité dans les zones les plus reculées. Dans le département de Minignan, dans la région du Folon, l’arrivée du courant a transformé le quotidien des habitants. À Sokouraba, le couturier Ali Koné témoigne de l’impact direct sur son activité : « J’ai une machine moderne qui me permet d’aller plus rapidement et de mieux faire fonctionner mon activité. » Grâce à cette modernisation, les artisans locaux gagnent en productivité et peuvent diversifier leurs prestations, stimulant ainsi l’économie locale.


« Les chiffres officiels illustrent la portée de ces progrès. Le taux d’électrification des localités, qui n’était que de 33,1 % en 2011, a atteint 95,67 % en juin 2025. Une progression spectaculaire, rendue possible par de vastes programmes de déploiement du réseau électrique national, la construction de nouvelles lignes, et l’amélioration des capacités de distribution. Le nombre de ménages abonnés au réseau électrique a connu une croissance tout aussi significative : de 1 111 533 abonnements en 2011, il est passé à 4 587 952 en 2025, soit plus de quatre fois plus en l’espace de quatorze ans », a aussi expliqué l'Exécutif.



2 millions de foyers bénéficiaires 


Pour accompagner cette politique d’accès généralisé à l’électricité, l’État rappele aussi la mise en œuvre des mesures sociales destinées à réduire les inégalités entre ménages. Le Programme Électricité pour Tous (PEPT) s’inscrit dans cette logique. Grâce à ce mécanisme, environ 2 millions de foyers ont pu obtenir un abonnement électrique au tarif social de 1 000 FCFA, contre un coût normal de 150 000 FCFA. Cette subvention massive a permis à des familles à faibles revenus, notamment rurales, de se connecter au réseau sans craindre une charge financière insurmontable. Le PEPT représente ainsi une politique publique inclusive, pensée pour élargir l’accès à l’énergie tout en favorisant la justice sociale.



Le PEPT représente une politique publique inclusive, pensée pour élargir l’accès à l’énergie tout en favorisant la justice sociale.


Les responsables ont également tenu à noter que ces avancées traduisent la volonté du gouvernement de bâtir un développement équitable, où chaque citoyen, indépendamment de sa localisation géographique ou de sa condition sociale, bénéficie des infrastructures essentielles. L’accès à l’eau potable et à l’électricité ne se limite pas à un confort matériel : il ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques, améliore la santé publique, renforce la sécurité et contribue à la stabilité sociale. "En s’appuyant sur des investissements massifs et une stratégie de couverture nationale, les autorités ivoiriennes réaffirment leur engagement en faveur de l’amélioration continue des services sociaux de base". 


En tout cas, le gouvernement multiplie les sorties pour soutenir que les résultats obtenus ces dernières années montrent qu’une transformation en profondeur est en marche, avec des impacts concrets sur la vie quotidienne des populations. "À travers ces politiques structurantes, la Côte d’Ivoire poursuit son ambition de devenir un pays émergent, doté d’infrastructures solides et accessibles à tous. La poursuite de ces efforts dans les années à venir sera déterminante pour renforcer les acquis, réduire les disparités régionales et garantir un développement durable au bénéfice de l’ensemble de la nation", a-t-on conclu.