Les opérateurs de téléphonie mobile, qui ont procédé dernièrement à des hausses de prix des données mobiles, sont appelés à revenir sur leur décision.


Les opérateurs de la filière téléphonie mobile en Côte d’Ivoire (Orange, Moov et MTN), qui ont procédé dernièrement à des hausses de prix des données mobiles, sont appelés à revenir sur leur décision.


L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécommunications/TlC, devrait ainsi reprendre les discussions avec les opérateurs de façon à « trouver une mesure juste qui tient à la fois de l’intérêt des consommateurs et qui en même temps permet au secteur de retrouver un équilibre ». Les nouvelles mesures qui seront prises le seront « dans l’intérêt de tous ». Les opérateurs qui ont été informés par le régulateur du constat « des modifications substantielles sur les offres internet correspondant à une diminution des volumes internet ou une augmentation des tarifs data mobile » depuis le 6 janvier 2023.

Ces modifications seraient consécutives à une décision du Conseil de régulation de l’ARTCI en date du 12 janvier 2023 portant encadrement des offres de services sur le marché de détail de la téléphonie mobile. Et conformément aux dispositions, le régulateur fait observer que « ces modifications devraient être communiquées à l’ARTCI un mois avant de les porter à la connaissance du public ou de les rendre effectives ».

Ainsi, les opérateurs de téléphonie mobile ayant procédé à des hausses de tarification doivent « surseoir, sans délai à l’application de ces modifications tarifaires ». Selon le porte-parole de l’un des opérateurs, la hausse des tarifs des données mobiles a été effectuée à la suite d’une décision du régulateur du secteur des télécommunications, demandant « la baisse du prix minimum de la data mobile de 20% le faisant passer de 1 Fcfa le mégaoctet à 0,8 F CFA ».

Notons qu’il a aussi été décidé le relèvement du niveau des bonus de 100% à 200% et du maintien par les opérateurs de la conservation des avantages acquis par le consommateur, en dehors de la durée de validité des souscriptions. Si les opérateurs rappellent qu’ils disposent de la liberté tarifaire pour la fixation des tarifs de détail dans le respect de la réglementation, la forte pression qu’ils subissent actuellement devrait les convaincre de faire machine arrière.