... la salle de réunion de l’ARTI a abrité la restitution des travaux du comité de réflexion sur la réglementation de la mobilité électrique ...


La semaine écoulée, la salle de réunion de l’Autorité de Régulation du Transport Intérieur (ARTI), sise à Cocody 2 Plateaux les Vallons, a abrité la restitution des travaux du comité de réflexion sur la réglementation de la mobilité électrique en Côte d’Ivoire

C’était le mercredi 20 mars 2024, en présence des membres dudit comité placé sous la coordination du Ministère des Transports à travers l’ARTI. Il s’agit notamment des Ministères d’État, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières ; de l’Intérieur et de la Sécurité ; de l’Économie, du Plan et du Développement des Mines et de l’Énergie ; des Finances et du Budget ; du Commerce et de l’Industrie ; l’Équipement et de l’Entretien Routier ; de l’Environnement et du Développement Durable et de la Transition Écologique.

A en croire les initiateurs, l’objectif principal était de plancher sur les défis que représentent la lutte contre les changements climatiques dans le monde et le développement de la mobilité verte en vue de la mise en œuvre d’une réglementation de la mobilité électrique en Côte d’Ivoire. Pour atteindre ces résultats, les travaux des experts ont abouti à l’élaboration d’un projet de décret visant à fixer le cadre réglementaire applicable à l’importation, l’exploitation et les dispositions de fin de vie des véhicules électriques en Côte d’Ivoire. Notons qu’en plus des représentants gouvernementaux, des organismes privés et des parties prenantes de l’écosystème de la mobilité électrique, ont contribué  à la définition de ce cadre réglementaire qui constitue une première étape vers la mobilité verte en Côte d’Ivoire.

A savoir en outre qu'il existe en Côte d'Ivoire une association dénommée APEME (Agence pour la Promotion de l'Ecosystème de la Mobilité Électrique) qui regroupe plusieurs acteurs professionnels et institutionnels multisectoriels. Les membres ont pour mission d'accompagner la mise en place de l'écosystème de la mobilité verte dans le pays. L'association administrée par un bureau exécutif composé du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MINEDD), du Club Abidjan Ville Durable et d'une start Up ivoirienne.

Rappelons enfin qu'au mois de mars de l'année dernière, le gouvernement ivoirien avait déjà fait savoir son intention de "migrer progressivement vers la mobilité électrique dans le secteur du transport. Coné Dioman, directeur de cabinet du ministre Amadou Koné, lors d’une conférence-débat initiée par le Réseau des communicateurs pour l’environnement et le développement durable (RICED), avait expliqué que le projet est réalisable en Côte d’Ivoire et que des réflexions sont menées pour sa mise en œuvre. "Nous voulons migrer progressivement vers la mobilité électrique. On s’est rendu compte que c’est quelque chose qui est faisable en Côte d’Ivoire. Et de plus en plus, on y réfléchit", a-t-il soutenu.