La Côte d’Ivoire fait désormais partie des 10 premières économies africaines en se classant à la 9ème place devant la Tanzanie.


La Côte d’Ivoire fait désormais partie des 10 premières économies africaines en se classant à la 9ème place devant la Tanzanie. Elle est le 3ème pays d’Afrique francophone derrière l’Algérie et le Maroc et 2ème pays d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigéria, a annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au terme du Conseil des ministres, le 08 mai 2024 à Abidjan-Plateau.

Cette résilience de l’économie ivoirienne, a-t-il expliqué, est due essentiellement à sa diversification: ’’La croissance de notre économie est portée par le secteur secondaire avec un taux de croissance de 10% et par le secteur tertiaire avec un taux de croissance de 8% bien que nous demeurions le premier producteur mondial de cacao avec plus de 40% de part du marché et depuis 2015 premier producteur mondial de noix de cajou avec plus de 20% de la production mondiale’’.

Selon le porte-parole du gouvernement, le Chef de l’État, Alassane Ouattara, s’est félicité de cette performance de l’économie ivoirienne qui, de son point de vue, reste exceptionnelle, vu que la plupart des pays qui figurent dans ce classement de top 10 des économies africaines ont leurs économies qui reposent sur les industries extractives, notamment le pétrole et les minerais: ’’À cela, il faut ajouter le fait que leur démographie soit plus importante que celle de la Côte d’Ivoire". Le Chef de l’État a adressé ses félicitations à l’ensemble du gouvernement, notamment au ministre en charge de l’Économie et au ministre des Finances et du Budget, a conclu Amadou Coulibaly

Le gouvernement ivoirien qui a noté aussi dernièrement que le secteur privé contribue significativement à la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2021 - 2025 et à la dynamisation de l'économie. Pour le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, l’engagement du secteur privé, qui  s’est vu assigner un objectif de 75% sur les 59 000 milliards de FCFA nécessaires au financement du PND 2021-2025, les entreprises opérant dans le pays jouent effectivement leur partition.

"Le secteur privé ivoirien a un rôle majeur dans la réalisation du PND. Il incombe par ailleurs au secteur privé d’entreprendre des "initiatives concrètes visant à créer 8 millions d’emplois, doubler le revenu par habitant en 10 ans de 1 721 à 3 440 dollars US et accroître le taux d’investissement global projeté à 40% à l’horizon 2030 contre 22% actuellement", a-t-il précisé. Souleymane Diarrassouba a aussi rappelé que sous la houlette du Président Alassane Ouattara, le gouvernement a mis en œuvre de nombreuses réformes qui ont permis d’élever la Côte d’Ivoire au rang des économies les plus dynamiques avec un taux de croissance avoisinant les deux chiffres.