Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, accompagné d'une délégation d'experts, s'est envolé pour l'Inde et le Japon, deux géants mondiaux du secteur des technologies numériques.
« Cette mission s'inscrit dans la vision de notre Président, Alassane Ouattara, qui vise à impacter positivement tous les secteurs de notre économie à travers le numérique », a déclaré le membre du gouvernement.
En Inde, la Côte d'Ivoire participera à un colloque organisé par la Confédération de l'Industrie indienne (CII), une opportunité précieuse pour échanger sur des thématiques cruciales et s'inspirer des meilleures pratiques en matière de TICs, aussi bien dans le secteur public que privé.
Une attention particulière sera portée sur l'infrastructure UPI, un modèle innovant de paiement unifié qui pourrait influencer positivement notre modernisation des services financiers publics.
Ensuite, cap sur le Japon, où la Côte d'Ivoire est l'invitée de la ministre des Affaires étrangères, Kamikawa Yoko, pour participer à la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD). Une autre occasion de renforcer les liens de coopération et de présenter nos projets ambitieux dans le cadre de la transition numérique.
La Côte d'Ivoire à la clôture du Comité spécial des Nations Unies sur la cybercriminalité
A savoir par ailleurs que la Côte d'Ivoire a participé dernièrement à la reprise de la dernière session de clôture du Comité spécial des Nations Unies sur la cybercriminalité, à New York. Ce comité spécial, réunissant annuellement tous les États membres des Nations Unies, vise à élaborer une Convention Internationale générale pour lutter contre l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) à des fins criminelles.
À l'issue de cette session, le projet de texte révisé de la Convention et le projet de résolution seront finalisés et soumis à l'Assemblée Générale des Nations Unies pour adoption.
La participation de la Côte d’Ivoire à cette initiative internationale s'inscrit dans la continuité de son engagement en matière de cybersécurité, renforcé par la décision du Conseil des Ministres du 12 juin 2019 d'adhérer à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité.
Cette adhésion a été achevée par le dépôt de l'instrument de ratification auprès du Conseil de l'Europe le 29 juillet 2024, marquant ainsi une étape importante dans l'intégration du pays dans le cadre juridique mondial contre la cybercriminalité.