Le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, a exprimé, ce vendredi 20 septembre 2024 à Grand-Bassam, le vœu de la Côte d’Ivoire de voir les performances du portefeuille de projets de la Banque mondiale atteindre un taux de décaissement de 80 % à l'avenir. Rappelons que ce taux, sur l'exercice fiscal 2023-2024, est de 20,80 % sur l’ensemble des financements disponibles.
Le Chef du gouvernement ivoirien s’exprimait à l’ouverture officielle de l’Atelier de définition et de validation des modalités de suivi de la performance des projets financés par la Banque mondiale. « On a pu faire un taux de 20,80 % en moins de 3 mois.
C’est bien, mais il nous faut aller au-delà. Améliorons nos efforts et prenons davantage conscience que plus les performances seront bonnes et mieux les bailleurs nous accompagneront. Si on prend conscience de ce fait, atteindre 80 % doit nous procurer de la joie », a déclaré Robert Beugré Mambé.
À ce jour, la Banque mondiale, a-t-il relevé, finance plus de 24 projets et programmes en Côte d'Ivoire, pour un montant cumulé de plus de 3 116,6 milliards de FCFA. « À une échelle plus globale, nos partenaires techniques et financiers ont joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de notre Programme national de Développement (PND), avec un financement obtenu fin 2023 d’environ 10 699,6 milliards de FCFA », a-t-il souligné.
Pour sa part, le responsable des opérations de la Banque mondiale, Tony Verheijen, s’est félicité de la bonne collaboration avec la Côte d’Ivoire. Il a affirmé sa conviction à pouvoir améliorer la performance des projets tout en atteignant un taux de décaissement plus élevé.
Etaient présents à cette cérémonie, des membres du gouvernement dont le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, les parties prenantes, notamment la Primature, les ministères, la Banque mondiale, les Unités de Coordination des Projets (UCP), les services de l’administration, les prestataires et autres acteurs-clés.
Débuté le mercredi 18 septembre, la cérémonie de clôture de l’atelier est prévue pour ce samedi. Il vise à créer un cadre de concertation et d’échanges afin d’établir un processus commun pour atteindre les objectifs et assurer une mise en œuvre efficiente des projets financés ou cofinancés par les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire.